Sur les nombres
Précision poétique du
LANGAGE UNIVERSEL DES NOMBRES
Diffusé par www.arsitra.org 2002
2
9
8
7
6
5
4
3
2
1
tyiT
Teth
tyj
Heth
Nyz
Zaïn
ww
Waw
h
Hé
tl∆
Daleth
lmß
Ghimel
ty◊
Beth
Fla
Aleph
90
80
70
60
50
40
30
20
10
ydx
Tsadi
af
Phé
NyA
Ayin
Kms
Samech
Nun
Noun
Mm
Mem
dml
Lamed
FÈ
Kaph
dowy
Yod
900
800
700
600
500
400
300
200
100
X
Tsadi
F
Phé
N
Noun Exemple :
M
Mem
K
Caph
wt
Tav
Ny©
Schin
©yr
Resch
Fowq
Qôph
Dans chacune des cases, qui se lisent de droite à gauche, le gros caractère est l’initiale, volontairement grossie, de l’auth en plénitude.
a (aleph) s’écrit Fla en plénitude.
Comparaison entre la forme du Ayin et le trajet des voies optiques, qui laisse à penser que l’aspect graphique des authioth ne doit rien à l’arbitraire et qu’elles pourraient bien être, comme l’affirmait Carlo SUARES, des données immédiates de la conscience.
Ayin signifie, entre autres : œil, voir, regarder, équilibrer, balancer exactement.
D’après Dominique AUBIER : Le Principe du Langage Éditions du Mont-Blanc Genève – 1970
D’après A. DELMAS : Voies et centres nerveux. Masson – Paris – 1974.
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Introduction
Il faut se rendre à l’évidence. Au moins à l’échelle humaine, tout — absolument tout — n’est que phénomène de conscience. Qu’il s’agisse de nos impressions sensorielles, de nos émotions ou de nos idées, pouvoir évoquer a posteriori ce genre de perceptions suppose un fait irremplaçable : se rendre compte de qui ou de quoi que ce soit. Or, se rendre compte de nécessite à coup sûr un sujet observant et un objet observé, lui-même seulement discernable grâce à l’opposition des valeurs. On n’insistera jamais assez sur ce fondamental impératif du monde manifesté. Par sa nature même, toute prise de conscience implique la présence d’un contraste, autrement