Cette semaine on pouvait lire dans La presse que le Vatican proposait aux femmes de remercier leur machine à laver pour avoir contribuer grandement à leur émancipation. Ces propos hautement édifiants me rappèlent ces vieilles publicités où on faisait l’éloge de la machine à laver. Les publicistes présentaient cet appareil révolutionnaire comme la clé du bonheur pratiquement, car les grandes possédants de ce monde avait dépossédé ces artistes dans l’âme de leur indépendance artistique. Si le lavage prenait moins de temps, la femme pouvait donc en consacrer plus à son souper, son mari, ses enfants. Bref c’était tout l’environnement familial qui en bénéficiait. Cet archétype publicitaire qui misait sur une consommation aveuglée du consommateur en lui promettant plus qu’un produit, mais le bonheur n’est pas sans nous rappelé les grandes théories de la communication à l’époque, notamment celle de la seringue hypodermique. Cette idée qu’un message reçu est un message perçu et qu’il conditionne nécessairement vers un comportement a subi les soubresauts d’une quelconque révolution paradigmatique et est devenue caduque. Comme avec Barack Obama de nos jours, on a voulu charger de trop de sens, de trop de vertu et d’une trop grande finalité, soit celle du bonheur, la vocation première de cette machine à laver. Tristement, et je ne peux pas blâmer la publicité, comme étant la seule responsable, de la consommation et par extension de la surconsommation. Néanmoins je crois que la publicité fut celle qui a projeté cette image de consommation si intrinsèquement liée au bonheur. Au bout du compte, on nous promettait le bonheur avec nos machines à laver, puis celui-ci s’est fait discret. Et l’endettement fut la maladie de l’Occident. Maintenant, c’est Barack Obama qui porte le bonheur de tous en lui. Il y aurait sûrement beaucoup de