Surréalisme
Les dadaïstes protestèrent avec des rencontres anti-rationnelles et anti-art, des spectacles, de l'écriture et des oeuvres d'art. Après la guerre, quand ils retournèrent à Paris, les activités Dada continuèrent.
Au cours de la guerre, le chef en devenir du surréalisme André Breton, possédant une formation en médecine et en psychiatrie, servi dans un hôpital neurologique où il utilisa les méthodes psychanalytiques de Sigmund Freud sur des soldats. Il rencontra également le jeune écrivain Jacques Vache.
Breton écrivit : « Dans la littérature, j’ai eu pour inspiration Rimbaud, Jarry, Apollinaire et Lautréamont, successivement, mais c'est à Jacques Vache que je dois le plus. »
De retour à Paris, Breton se joignit aux activités des dadaïstes et inaugura la revue littéraire « Littérature » avec Louis Aragon et Philippe Soupault. Ils commencèrent à expérimenter avec l'écriture automatique en écrivant spontanément leurs pensées, sans aucune censure. Breton et Soupault plongèrent plus profondément dans l'automatisme et rédigèrent « Les champs magnétiques », en 1919. Ils poursuivirent l'écriture automatique en plus de recruter de plus en plus d'artistes et d'écrivains dans le groupe.
Ils en vinrent alors à croire que l'écriture automatique était une meilleure tactique pour l'évolution de la société que d’attaquer les valeurs à la façon Dada. En plus de Breton, Aragon et Soupault, le groupe surréaliste original était composé de Paul Eluard, Benjamin Péret, René Crevel, Robert Desnos, Jacques Baron, Max Morise, Marcel Noll, Pierre Naville, Roger Vitrac, Simone Breton, Gala Éluard, Max Ernst, Man Ray, Hans Arp, Georges Malkine, Michel Leiris, Georges Limbour, Antonin Artaud, Raymond Queneau, André