Survenant
Didace raconte l’histoire des premiers Beauchemin et il explique également comment ils se sont installés au Chenal du Moine. Puis, soudain, le Survenant commença à fredonner une chanson. Et, Didace continua son histoire en racontant qu’il y avait un Beauchemin qui n’a jamais voulu porter ce nom, mais plutôt le nom de Petit. Cette révélation étonna le Survenant, car sa grand-mère venait de la famille Petit puis, il pensait tout haut sur les premiers Canadiens. Didace admirait cette réflexion et ne faisait que respecter cette « si savante façon de parler ».
[…] Didace pensa : « Il a tout pour lui. Il est pareil à moi : fort, travaillant, adroit de ses mains, capable de connaître la raison de chaque chose. » Le vieux se mirait secrètement dans le Survenant jusqu’en ses défauts. Ah! qu’il eût aimé retrouver en son fils Amable-Didace un tel prolongement de lui-même![...] P.158
Dans cet extrait, Didace compare le Survenant à lui-même. La comparaison, « il est pareil à moi », montre que Didace s’identifie face au caractère fort, travaillant, etc. du Survenant. «