Étape 1 : Plan du développement
Argument principal
Argument principal 1 : Le Survenant peut vivre en toute liberté.
Sous-argument 1 : Il vit une vie sans contrainte.
Sous-argument 2 : Il peut voyager quand il le veut.
Sous-argument 3 : Il critique la vie routinière en vantant le mode de vie nomade.

Argument principal 2
Argument principal 2 : À travers le Survenant, Didace trouve le bonheur.
Sous-argument 1 : Le Survenant lui fait rappeler ses ancêtres.
Sous-argument 2 : Didace perçoit le Survenant comme le fils qu’il a toujours espéré avoir.
Sous-argument 3 : Grâce au Survenant, Didace se remarie.

Étape 2 : Rédaction
 
Dans Le Survenant1, il est exact d’affirmer que le bonheur réside dans le nomadisme puisque ce mode de vie permet au Grand-dieu-des-routes, soit le Survenant lui-même, d’être le despote de sa vie. En effet, cette façon de vivre apporte à ce protagoniste une vie sans contrainte. En rétorquant à Didace « Quoi? je resterai le temps qu’il faut ! » (p.21, ligne 29), après que ce dernier lui ait demandé s’il allait rester longtemps parmi eux, le Survenant prouve qu’il n’a aucun chemin de tracé et qu’il avance qu’on bon lui semble. La ponctuation exclamative de cette citation appuie la détermination que possède le personnage. De cette façon, il laisse comprendre à son destinataire qu’il sait s’affirmer et qu’il est le maître de sa vie. Dans le même ordre d’idées, grâce au nomadisme, le Grand-dieu-des-routes est libre de voyager quand et où il le désire. Le bonheur que lui apportent ses pérégrinations est incontestable : « Mais quand je serai arrivé sur la fin de mon règne, vous me trouverez pas au fond des fossets, dans la vase. Cherchez plutôt en travers de la route, au grand soleil : je serai là, les yeux au ciel, fier comme un roi de repartir voir un dernier pays. » (p.188, lignes 28 à 33). La tonalité lyrique de cette citation, révélée par l’épanchement du Survenant face à ses nombreux voyages et du champ lexical des émotions de la