L’usine Renault a inauguré, récemment, son usine géante à Tanger au Maroc. En délocalisant une partie de son activité, ce constructeur automobile cherche à obtenir une main d’œuvre moins chère, afin de baisser les coûts du facteur travail et d’augmenter, ainsi, la performance de l’entreprise ou sa performance.
Pour appréhender au mieux les mécanismes en jeu, il convient donc de définir, au préalable, les notions (termes) de coût du facteur travail et de performance. Le coût du facteur travail travail est l’ensemble des dépenses de l'entreprise liées à l'utilisation de la main d'oeuvre.
La performance se traduit par le résultat que réalise l’entreprise. Elle est fondée sur le couple valeur – coût.
A la lumière de ces deux définitions, et au regard des politiques de délocalisation de nombreuses sociétés, nous pouvons nous demander si le facteur travail (est la seule manière d’augmenter la performance d’une entreprise) est le seul élément de la performance d’une entrteprise..
Ainsi, dans un premier temps nous verrons que baisser le cout du travail peut permettre à l’entreprise d’être plus performante et dans un second temps nous démontrerons qu’il existe d’autres moyens permettant d’augmenter cette performance.

La performance d’une entreprise est évaluée au travers de deux outils comptables : le bilan comptable et le compte de résultat.

Le bilan comptable est une « photographie » du patrimoine de l'entreprise à une date donnée, c’est-à-dire l’ensemble des biens possédées par celle-ci et également les dettes qu’elle a contractées. Il comprend deux parties : l’actif (les terrains et immeubles par exemple) et le passif (les ressources comme le capital, les réserves et les crédits). La différence entre le total de l'actif et le total du passif permet de dégager le résultat net de l'exercice. Il faut noter qu’il y a toujours égalité entre le l’actif et le passif. Par convention, l’actif se note à gauche et le passif à droite. Le compte de résultat, comme le