Symbolisme
** Les symbolistes ont une conception spirituelle du monde et veulent trouver d’autres moyens d’expression pour dépasser la simple représentation réaliste. **
Naissance du mouvement
Début : Le mouvement symboliste, dans son sens très large, commence avec la publication de Les Fleurs du mal de Baudelaire (le grand précurseur) en 1857 et s’étend jusqu’à la fin du siècle.
Les grands noms : Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé.
Il y avait aussi des bohèmes littéraires qui se rassemblaient dans les cabarets à la mode de Paris et se regroupaient sous des noms étranges comme : les Hydropathes, les Hirsutes, les Zutistes, les Je-m'en-foutistes, etc. Ils écrivaient des poèmes et buvaient comme des trous tout en menant une vie de débauches pour la plupart, d’où le surnom de "décadents" ou poètes maudits. Ils ressentent le besoin de se rebeller.
Doctrine
1. La Vérité : Pour les symbolistes, la vérité n’est pas dans la matière brute seulement. Une chose existe par-delà elle-même : elle est le signe d’une autre chose, elle est un symbole dans un jeu de correspondances infinies.
2. Les correspondances : Au-delà des apparences, il y a des rapports entre les choses, des liens entre les êtres, des correspondances (Baudelaire) entre les sons, les images et les parfums. C’est ce que le symbole devrait exprimer. Colombe = paix; oiseau = liberté, un son rappelle une image, une odeur rappelle un lieu, une sensation rappelle un moment du passé, etc.
La poésie symboliste donne à voir et à sentir le mystérieux dédoublement du monde, révèle l’invisible derrière le visible, l’inconnu derrière le connu.
4. La subtilité : Comme la réalité n’est pas uniforme, les poètes symbolistes préfèrent le rare au commun, le rêve au réel, l’ambivalence à l’identité, la nuance infinie à tout ce qui est tranché, la fugacité (le changement) à la permanence.
L’esthétique
1. Le symbole : Le mystère de la vie et de l’existence ne peut s’exprimer directement par des