La plupart d’entre nous rêvions quand nous étions enfant de devenir quelqu’un : le rêve permet de se créer un monde imaginaire, mais il évolue quand l’enfant grandit. Tous les documents présentés dans le corpus évoquent les rêves des enfants : le premier texte est un article écrit par J.F DORTIER dans la revue scientifique « Sciences humaines » de février 2012 ; le deuxième document est un extrait de la pièce de théâtre Brooklyn folies de Paul AUSTER publier en 2005 ; le troisième est une biographie, il s’agit de Mémoire d’acteur paru en 2011 et rédiger par Fabienne PASCAUD à partir d’entretien avec Michel BOUQUET ; le quatrième document est un article du quotidien « Le Monde » du 26 mai 2009 et s’intitule « Qu’est-ce que j’peux faire ? J’sais pas quoi faire… » écrit par Martine LARONCHE ; enfin le dernier document est une campagne de 2011 pour le recrutement de personnel dans l’Education nationale. Dans quelle mesure les rêves de l’enfant construisent-ils l’adulte qu’il va devenir ? Après avoir constaté que le monde de l’enfance est peuplé de rêve, nous nous demanderons quel adulte se construit à partir de ceux-ci.

Dans un premier temps, on remarque que le rêve est omniprésent dans le monde de l’enfance. Tout d’abord, le rêve est un moyen pour l’enfant de se protéger. En effet, les enfants s’évadent du réel par les rêves : dans sa biographie, Michel BOUQUET raconte qu’il s’inventait un monde idéal quand il était enfant pour oublier qu’il était puni. Mais le rêve peut permettre de s’échapper quand la réalité est dangereuse. Par exemple, l’extrait de la pièce de théâtre Brooklyn folies, Paul AUSTER donne la parole à un de ses personnages qui s’est créé un lieu où on se sent à l’abri de la guerre’ et où les rêves semblent réalisables. Ainsi, l’auteur met en avant l’idée qu’il est nécessaire aux enfants de s’inventer un monde idéal, un refuge. Cet argument est d’ailleurs évoqué dans l’article de J.F DORTIER qui, suite à une étude scientifique, établi que