Synthèse écrite

I) Léonetti

La loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, aussi appelée loi Léonetti a été proposée par le député UMP Jean Léonetti en 2004. Elle a été votée en 2004 par les députés et promulguée en 2005. Cette loi précise les droits et organise les pratiques quand la question de la fin de vie se pose.
Cette loi a plusieurs objectifs :
-Elle veut nuancer les pratiques d’euthanasie, c’est-à-dire l’acte de faire mourir quelqu’un intentionnellement afin de lui éviter des souffrances et elle précise que tous les moyens thérapeutiques doivent être mis en œuvre pour soulager la douleur.
-Elle s’oppose à l’obstination déraisonnable et donc à l’acharnement thérapeutique, qui consiste en la réalisation d’actes médicaux dans le but de maintenir obstinément la vie d’une personne malade.
-Elle donne le droit au patient de refuser un traitement et elle permet à chacun d’exprimer à l’avance ses souhaits concernant l'organisation de sa fin de vie.
-Elle dit également que si le malade est inconscient, l’arrêt ou la limitation du traitement ne peuvent être décidés qu’après consultation d’un proche ou d’une "personne de confiance" préalablement désignée par le malade.

Néanmoins, cette loi laisse des avis différents selon les catégories. D’une part du point de vue de la justice, car d’après le code pénal l’euthanasie est un acte puni par la loi qui peut faire encourir de 3 à 5 ans d’emprisonnement et de 45 000 à 75 000 € d’amende ; contrairement au code civil qui dit que l’Homme est le seul propriétaire de son corps et seul maître de sa vie. Il doit donc être le seul à décider de ce qu’il veut faire de son corps. Du point de vue des médecins, L’euthanasie est plus « naturelle » que le maintien « artificiel » en vie à l’aide de tuyaux et de substances chimiques, néanmoins la loi est tout à fait contraire au d’Hippocrate, le serment des médecins. En ce qui concerne les religions, la plupart son contre l’euthanasie puisque c’est en opposition