SYNTHESE DE DOCUMENTS
Les quatre documents du corpus traitent du thème du rêve et plus particulièrement de l’imagination. A l’extrait du roman L’enfant de Jules Vallès s’ajoutent deux extrait d’essais : Façons d’endormi, façons d’éveillé d’Henri Michaux (1969) et Critique d’art de Charles Baudelaire publié en 1859, puis nous avons une photographie d’une sculpture nommé Le rêve du poilu réalisé durant la première guerre mondiale. Ces documents sont de natures diverses mais soulèvent tous la même problématique : Quels sont les différents pouvoirs du rêve ?
Dans un premier nous verrons que l’imagination a un pouvoir libérateur puis dans un second temps nous verrons que celle-ci a également un pouvoir créateur.
I – L’imagination et la liberté : un pouvoir libérateur.
1.1- La rêverie est un espace où on est libre
Dans un premier temps, on peut affirmer que l’imagination a un pouvoir libérateur puisque celle-ci est un espace libre. C’est une des idées que développe Henri Michaux dans son essai en affirmant que contrairement au rêve où le subconscient dirige, la rêverie elle, est guidée par l’imagination et dispose donc de liberté.
En effet, elle ne tient pas lieu de contraintes puisque dans celle-ci personne ne porte de jugements et ne contredit. La rêverie est également un espace ouvert à tous puisque selon le poète tout le monde y a accès, aussi bien le malade que le bien portant, ainsi que l’homme pauvre ou l’homme riche. Dans l’extrait du roman L’enfant, Jules Vallès met bien en évidence que l’imagination est un espace libre puisque malgré que Jacques Vingtras soit enfermé dans la salle d’étude où il est puni celui-ci se sent libre.
1.2- L’assouvissement de l’être
Dans un second temps, l’imagination permet la liberté par l’assouvissement de l’être.
C’est ce que démontre Henri Michaux en comparant la rêverie à un jeu qui aboutirait à l’assouvissement de l’être car elle ne répondrait non pas à un désir collectif, mais à un désir individuel propre à chacun et que