SYNTHESE ECRITURE PERSONNELLE
Nous vivons aujourd’hui dans un monde d’abondance de biens de consommation, tous les objets qui nous entourent se multiplient de jours en jours. En effet, selon une estimation de Paul Ariès dans « Le mésusage », un logement contient en moyenne 10 000 objets alors que la maison de nos ancêtres au XIXème siècle n’en contenait que 300. C’est ceux qu’évoquent les quatre documents proposés, ils nous amènent à se poser des questions sur l’utilité de tous ces objets qui nous entourent et nous dégagent la problématique suivante :
Quel est l’avenir de l’humanité face à l’abondance des objets aussi utiles que superflus ?
Afin de répondre à cette problématique nous verrons dans un premier temps d’où provient ce mode de vie alors qu’avant les amoureux pouvaient vivre d’amour et d’eau fraiche. Ensuite nous verrons comment s’organise ce temps des objets dans le quelle nous vivons aujourd’hui et nous rechercherons l’utilité que ces objets ont dans notre vie. Enfin nous nous intéresserons à l’avenir de ce monde face à cette abondance d’objet.
Le corpus nous aidant à répondre à cette problématique est le suivant : Le premier document s’intitule « La complainte du progrès » de Boris Vian datant de 1956. Le deuxième document s’intitule « La société de consommation, ses mythes, ses structures » de Jean Baudrillard datant de 1970. Le troisième document s’intitule « Apprendre à faire le vide, Pour en finir avec le toujours plus » datant de 2009. Enfin, le quatrième document est un entretient de Philippe Starck avec Elisa Fedeli datant de 2011.
Boris Vian dans « La complainte du progrès » décrit les affres de l’amour moderne. Alors qu’avant les amoureux pouvaient vivre d’amour et d’eau fraiche, que des fleurs offertes faisaient plaisir, il faut maintenant l’abondance des biens de consommation. Cette œuvre traduit avec humour la crainte de Boris Vian de voir les sentiments amoureux remplacés par le plaisir de la consommation et la possession d’un maximum de choses. Il