Synthèse sur la relation maître-valet : La relation maître-valet est présente dans de nombreuses pièces de théâtre, et ça, depuis plusieurs siècles. Toutefois, ces relations ont évolués, et elles peuvent différés selon les couples concernés. Dans les plus anciennes pièces, au XVIIIème siècle, comme le Mariage de Figaro de Beaumarchais (1784), on peut voir que la relation maître-valet est présente chez plusieurs couples, comme le couple Figaro/Le Comte, ou Suzanne/La comtesse. Dans le premier couple, la relation est basé sur la rivalité, et la haine, car les deux convoites la même femme ; Suzanne. En revanche, dans le deuxième couple, c’est sur la complicité, et l’alliance pour déjouer les plans du comte, que leur relation est fondée. Dans Ruy Blas de Victor Hugo, on a pu précédemment voir que la relation est fondée sur la rivalité, et la confrontation entre Ruy Blas et Don Salluste. Bien que, Ruy Blas eut satisfaction après avoir gagné le cœur de la reine, et que Don Salluste n’ai pas atteint son but, les deux finirent par mourir. C’est donc une toute autre atmosphère entre le maître et le valet, et cette rivalité a donc causé la mort des deux personnages en question. Enfin dans En attendant Godot de Samuel Beckett, la relation entre Pozzo et Lucky est la plus ambigüe de toutes. Pozzo traite Lucky de façon inhumaine, comme un chien, en le tenant en laisse, en lui donnant des ordres nombreux et inutiles, et ne lui adresse la parole que pour lui donner des ordres ; c’est la pire des relations possibles, qui dégrade Lucky aussi bien mentalement que physiquement. Elle amènera les deux personnages du couple à des handicapes physiques, l’un est sourd, l’autre est aveugle. On peut voir à travers ces trois œuvres que les relations entre maîtres et valets diffèrent bien selon les personnages, les personnalités, les contextes, etc… En suivant l’ordre chronologique de ces trois œuvres, on peut constater que les relations sont de plus en plus ambigüe,