Synthese sur discrimmination positive
Cinq, c’est le nombre de chances en moins qu’a une personne magrébine d’obtenir un entretien d’embauche à curriculum vitae équivalent. Un problème quand on sait que l’une des valeurs républicaines de la France est l’égalité. Fort de ce constat, le gouvernement pour lutter contre les inégalités en France (I) s’empare du principe de discrimination positive (II).
La discrimination positive…
Le principe d’égalité est aujourd’hui mis à mal (A), malgré l’intervention des acteurs publics notamment en matière de législation (B).
Un constat d’inégalité
Le principe d’égalité en droit et d’égalité des chances sont des valeurs fondatrices de la République qui reconnais que tout citoyen quelque soit son sexe, sa religion ou son origine ethnique est égal en droit. L’égalité des chances affirme que chacun a la possibilité de s’élever socialement par son propre mérite.
Ces principes sont mis à mal par la crise du model d’intégration. En effet la discrimination; acte défini comme le traitement défavorable de certaines personnes en raison de leur appartenance à un groupe défini par une caractéristique particulière; ne cesse d’augmenter. Elle se retrouve notamment sur les fronts de l’école et de l’emploi.
La discrimination entraîne des problèmes insertion sociale et de pénalité d’embauche, d’inégalités de résultats scolaires, et un sentiment d’injustice.
Une nouvelle approche de la discrimination notamment positive pourrait permettre de corriger ou de compenser les inégalités manifestes en transgressant de manière temporaire ces principes fondamentaux d’égalité pour l’équité.
Une réponse législative basée sur une discrimination positive
La discrimination positive se dessine dans les années 60 aux Etats Unis pour les victimes d’injustice ou de discrimination dans trois domaines : la fonction publique, l’entrée dans les universités et les attributions de marché. Cette notion s’appuie contrairement à la volonté française sur des caractères