Synthese sur nana de emile zola
Nana, Une satire virulente de la bourgeoisie d’affaires, du luxe et de l’argent.
Ce roman paru en 1880 ayant pour cadre le Paris de l’époque, a pour but d’établir une satire sur plusieurs sujets en réalité très liés. En effet, Zola a voulu, dans son œuvre, confronter deux sociétés opposées l’une à l’autre : La grande aristocratie d’une part et le milieu ouvrier d’autre part. Le blâme que porte l’auteur sur la bourgeoisie d’affaires, le luxe et l’argent est donc fondé sur ces deux corps sociaux qui feignent de cohabiter et de s’apprécier dans un milieu dépravé. En effet, le thème de la bourgeoisie d’affaire est traité tout au long de l’œuvre, et ce par le biais de nombreux stéréotypes. A l’époque du second empire, la décadence de ce milieu atteint son paroxysme. Zola raille les individus tirant les ficelles de ce cercle qui ont toujours le même profil : ce sont des hommes d’affaire, des hauts dignitaires, des banquiers, des aristocrates de vieille noblesse. Ce que Zola s’évertue à critiquer dans son récit, c’est le changement total d’attitude de ces personnages, de leur vie professionnelle à leur vie intime, ainsi que la corruption omniprésente du sexe. Il dénonce ces métamorphoses de leur comportement, ne correspondent en aucun cas aux ambitions sociales et aux valeurs ni aux principes auxquelles ils prétendent aspirer. Le romancier a donc peint dans son œuvre plusieurs personnages qu’il tourne en ridicule, ayant pour caractéristique de posséder les tares dont il est fait allusion ci-dessus. On citera, pour commencer, le banquier Steiner. Ce « requin de la finance », qui toute sa vie a su gérer sa fortune et dominer les autres, se laisse prendre au jeu dans une relation avec Nana. Il commence par lui acheter « La Mignotte », une maison à la campagne (où Nana lui impose de dormir sur le canapé), à côté de celle de la famille Hugon. Peu à peu, sa maîtresse le ruine, l’humilie et l’anéanti. On