Synthèse conditions de travail ère indutrielle
Au début de l’ère industrielle, les conditions de travail dans les usines sont assez difficiles. Les ouvriers travaillent du lundi au samedi et ont souvent des semaines de plus de 50 heures. Le supérieur hiérarchique, le contremaître, distribue les tâches. L’ouvrier doit donc souvent être polyvalent : on l’appelle ouvrier qualifié. Il a la responsabilité de son établi et de ses outils, qu’il doit remplacer à ses frais s’ils sont endommagés ou perdus. Il est également responsable de la qualité de sa production. De plus, les employés sont surveillés et doivent être concentrés sur leur besogne : la nourriture et la boisson sont interdites et les visiteurs étrangers ne sont pas admis. Les entrées et sorties sont contrôlées par un portier ; l’ouvrier ne peut pas sortir avant l’horaire prévu sans l’autorisation écrite de son contremaître. Les heures manquées sont décomptées du salaire. Enfin, l’emploi est fragile. Toute résistance à un supérieur, une conduite jugée irrespectueuse du règlement, une négligence dans l’utilisation du feu et de la lumière sont autant de causes de renvoi immédiat et sans préavis.
Deux nouvelles méthodes vont profondément changer la vie dans les usines. En 1880, le taylorisme fait son apparition. L’ouvrier n’a plus qu’une seule tâche précise à effectuer : on l’appelle ouvrier spécialisé. Son exécution est chronométrée, les temps des meilleurs ouvriers étant choisis comme cadence à respecter par