Synthèse de français sur l'oral
Les programmes successifs placent la maitrise de la langue au cœur des apprentissages. Cette maitrise renvoie à l’une des premières compétences du socle commun de compétences et de connaissances. L’apprentissage de la langue orale est l’un des grands axes de la maternelle, et se prolonge à l’élémentaire. Les trois textes du corpus sont centrés sur la place de l’oral à l’école. Dans le texte extrait des Cahiers Pédagogiques numéro 400 parut en Janvier 2002, Catherine Le Cunff fait un éloge de l’oral et clarifie les relations écrit-oral qui conduisent à encourager la parole de l’élève en s’opposant à la parole magistrale du maître. Dans le deuxième support extrait de Métier et sens du travail scolaire, parut en 1995 chez ESF Editeur, P. Perrenoud souligne le poids de la norme linguistique qui conditionne dans la classe la parole de l’élève. Le troisième document extrait de l’illettrisme en général et de l’école en particulier parut en 1996 aux éditions Plon, A. Bentolila précise les conditions par la négative d’une enseignant performant de l’oral en s’observant sur ses observations de chercheur. Au travers d’illustrations très concrètes, ces trois textes développent la question de l’enseignement à mettre en place à l’école afin de favoriser la maîtrise du langage outil pour tous. Cette question peut se décliner en trois axes : les difficultés liées à l’enseignement de l’oral, les enjeux de l’oral et les modalités de son enseignement.
I – Les difficultés liées à l’enseignement de l’oral.
La place prépondérante de l’écrit dans l’enseignement.
Comme le soulignent Catherine le Cunff et A. Bentolila, il est nécessaire de rappeler que dans l’enseignement l’écrit prend une place prépondérante par rapport à celle de l’oral puisque la langue orale n’est vu que comme un support pour la langue écrite. Or comme nous le rappelle A. Bentolila, les Instructions Officielles qui avaient jusque là négligé l’importance de son apprentissage placent depuis 1995 l’oral