Synthèse de textes

Les pays pauvres ont été les plus touchés par la crise alimentaire de 2008. Pendant une bonne période, celle-ci a été à la une des journaux africains. Le dossier soumis à l’étude, composé par quatre articles de presse y est relatif. Le premier document est extrait du journal « le Pays » écrit par Céline SIKA. Les trois autres, provenant de « l’Evénement, portent » respectivement les griefs de Marie Emile KOMA, de Joseph OUEDRAOGO et de Basile BALOUM. Ces documents ont trait à l’origine de la crise alimentaire. Ils observent les manifestations populaires liées à celle-ci et proposent des solutions de sortie de crise.

Le réchauffement climatique, la pratique intensive des cultures de rente, l’ouverture des marchés africains aux produits des pays développés, la croissance galopante de la population sont les causes de la crise souligne C.SIKA. La crise pétrolière est aussi l’une des causes a –t-elle ajouté. Dans cette même vision M.E KOAMA soutien que la crise pétrolière est issue de l’invasion américaine en Irak.

Cette crise alimentaire dont les causes sont diverses a entraîné une révolte des populations burkinabé face aux mesures insatisfaisantes entreprises par les autorités pour y répondre constate C.SIKA. Ces manifestations populaires traduisent la négligence des autorités dans la résolution des problèmes sociaux soutien M.E KOAMA en déplorant l’usage de la violence pour dissuader les manifestants.

Jugeant les mesures gouvernementales burkinabé inefficaces les quatre journalistes recommandent à l’unanimité la bonne gouvernance comme remède appropriée. En effet, il faut minimiser les dépenses en supprimant les cérémonies festives onéreuses affirme M.E.KOAMA J. OUEDRAOGO quant à lui préconise la dissolution de l’Assemblée Nationale, la réduction des porte-feuilles ministériels et un bon usage des véhicules d’Etat. Quant à C.SEKA elle pense que le développement des cultures vivrières, des usines pour la transformation des produits