Synthèse des protéines
RELATIONS ADN-PROTEINES
• Les gènes permettent la formation des protéines :
- Mise en évidence
Dans les expériences de transgénèse :
L’insertion d’un gène chez un individu qui ne le possède pas conduit à la synthèse d’une protéine qu’il ne fabriquait pas auparavant d’où la relation entre le gène et la protéine.
- Interprétation
Les protéines doivent leur spécificité à leur séquence, liée à l’ADN (porteur de l’information génétique).
La portion d’ADN portant l’information pour une protéine est appelée « gène » (portion d’ADN occupant un locus précis sur un chromosome donné et qui gouverne la synthèse d’une protéine).
Les gènes sont responsables de la synthèse des protéines.
• Les gènes sont des fragments d’ADN, supports de l’information génétique.
ADN = Acide désoxyribonucléique. C’est la plus grosse macromolécule du monde vivant.
Formé de nucléotides, eux-mêmes formés par : - un acide phosphorique, - un sucre : désoxyribose, - une base azotée (Adénine, Thymine, Guanine ou Cytosine).
Formé de deux chaînes complémentaires de nucléotides, reliées par leurs bases azotées complémentaires deux à deux (A - T et G - C) et formant une double hélice (3’-5’ et 5’-3’).
A : Adénine
T : Thymine
G : Guanine
T : Cytosine Schématisation d’un fragment de molécule d’ADN
Structure en hélice de l'ADN
Problématique : Par quels mécanismes l’ADN permet-il la synthèse des protéines ?
DE L’ADN A LA SYNTHESE DES PROTEINES :
• Transcription : 1ère étape de la synthèse des protéines
La transcription se fait dans le noyau de la cellule.
à Mécanisme :
- Copie d’une séquence nucléotidique d’un brin d’ADN sur la portion d’un gène en une séquence nucléotidique complémentaire constituant le brin d’ARNm (m comme messager).
- L’ADN se « désenroule » au niveau d’un gène codant pour une protéine donnée grâce à un complexe enzymatique :