Synthèse: petit abrégé de psychanalyse& de construction dans l'analyse.
(Freud, de 1924.)
Par Maxime, 22 avril 2012.
Freud commence par une critique de la prise en charge des maladies psychiques. Il critique notamment le point de vue physicochimique des Neurologues. Laissant à l’époque les facteurs psychique aux philosophes, aux mystiques et autre charlatans. Il dénonce alors un manque de compréhension des malades, et les traitements inadaptés usant de techniques inefficaces ou discutables. Tel que les traitements par électrocution ou par influence psychique qui useraient de railleries, d’intimidation, et de répression.
Freud parle alors d’un tournant décisif « dans les années 80 » avec l’hypnose. Il en tire deux enseignements fondamentaux :
- Les troubles physiques ont une cause psychologique.
- l’influence du psychisme sur le somatique a pour nom « l’inconscient ». Freud nous rappelle l’importance qu’a eu l’hypnose dans la genèse de la psychanalyse tant dans la pratique que vis-à-vis de la théorie. Mais Freud précise que Charcot n’a pas tenté de compréhensions psychologiques des névroses hystériques. Bien que Janet lui ai tenté de le faire, Freud n’a pas suivi ses travaux, mais s’est plutôt rapproché de Breuer et de son cas Anna O. Ce cas venait étayer les thèses de Freud sur les pouvoir de l’inconscient, ainsi que de lui permettre d’en établir de nouvelles pour le traitement, par la remémoration des traumatismes, pour faire disparaitre les symptômes. (Etude sur l’hystérie, 1895) Freud théorise ainsi la méthode cathartique. Qui se résume en ceci : Les symptômes naissent d’un évènement fortement investi qui a été écarté de la conscience. Soit par ce que trop douloureux soit par ce qu’il est inavouable. Dans l’hystérie ce phénomène est visible grâce au phénomène de conversion qui est en fait un « retour du refoulé » mais touchant cette fois le corps. L’idée étant alors de restituer au vécu psychologique l’évènement traumatique en passant par l’hypnose : c’est l’abréaction.