Synthèse:

Intro: Il n’y a pas même vingt ans, avec en particulier la chute du mur de Berlin, le triomphe de la démocratie semblait achevé. Aujourd’hui, le discours euphorique est devenu amer. La démocratie n’a pas tenu toutes ses promesses. Les interventions en Afghanistan ou en Irak après le 11 septembre 2001 l’ont instrumentalisée afin de satisfaire des intérêts impérialistes peu louables. La participation politique est l’ensemble des actions volontaires, organisées ou non, utilisant des moyens légaux ou non dans le but d’influencer l’activité du gouvernement. La représentation politique en démocratie est le système dans lequel les citoyens élisent leurs représentants. Celle-ci semble être en crise du fait d’une participation politique conventionnelle de moins en moins importante qui se manifeste entre autres par un taux d’abstention électorale important. Mais, dans quelle mesure la crise de la représentation politique signifie-t-elle un refus de toute participation politique ? Cette crise signifie-t-elle un désintérêt pour la politique de la part des citoyens ?
Tout d’abord, nous analyserons les causes de cette crise de la démocratie puis nous nuancerons celle-ci en parlant du sursaut de la participation protestataire. I/. Crise de la représentation politique.
Intro partielle.
La représentation politique connaît une crise multiforme. Dans les démocraties représentatives, les citoyens ont progressivement conquis le droit d’élire leurs représentants. Ainsi, dans les démocraties modernes, c'est bien la « représentativité » des gouvernants, condition de la légitimité de leur action, qui se trouve mise à l'épreuve dans une sorte de procès permanent.
Quelques fois la représentativité des représentants est questionnable. La représentation politique s’est professionnalisée et autonomisée contribuant à créer une distance entre représentants et électeurs. Le représentant est celui qui incarne le représenté et qui agit en son nom : il peut donc trahir son