Le thème du dossier que nous allons aborder est le thème des générations. Pour cela, nous avons à notre disposition un corpus composé d’un texte d’André Béjin intitulé De l’adolescence à la post-adolescence. De plus, le corpus est composé d’un article de François Dubet paru dans le journal Libération le 22 août 1995 intitulé « Les tâtonnements vers l’âge adulte », ainsi que d’un tableau statistique extrait de l’INSEE démontrant la situation du jeune de 20 ans en 1983 et en 1992. Après lecture de ces documents, il apparaît judicieux de se demander : comment peut-on expliquer le phénomène d’un nouveau statut dans le cycle de vie que l’on nomme « la post-adolescence » ? C’est pourquoi nous verrons les causes socio-économiques de ce phénomène avant de nous intéressé à l’évolution des mentalités.

Si un nouveau phénomène à fait son apparition dans notre cycle de vie, cela est en priorité dû à des causes socio-économiques. D’une part, l’insertion professionnelle est plus difficile qu’auparavant. En effet, l’accès à un emploi stable est de plus en plus tardif. Selon A. Béjin, nous avons à faire à une précarité des emplois importante. Ce point de vue rejoint celui de F. Dubet qui affirme que les jeunes enchaînent les petits boulots après la fin de leurs études. Il dénonce même le fait que « le sas entre la fin des études et l’emploi stable n’en finit pas de s’étirer ». Quant aux statistiques, ils révèlent une chute importante, en une dizaine d’années, des jeunes de 20 ans occupant un emploi de manière général, et à plus forte raison, un emploi stable. Il apparaît donc certain que la situation économique défavorable rend l’insertion professionnelle plus difficile pour les jeunes. D’autre part, l’allongement du temps de scolarisation à fait son apparition dans nos mœurs. D’après F. Dubet, le taux de scolarisation des plus de 20 ans est de plus de 50 %. Pour cause, les jeunes ont le sentiment que le diplôme protège. En effet, F. Dubet met en évidence les termes d’ «