Synthèse d'acétate de cellulose
Depuis la fin du XIXème siècle, l’industrie textile est en constante évolution, créant sans cesse de nouvelles fibres. Jusqu’alors, les étoffes provenaient exclusivement du tissage de fibres naturelles, d’origines soit végétales (lin, chanvre, coton…), soit animales (laine, soie…). Un premier tournant est pris en 1884, lorsque le français Hilaire de Chardonnet met au point un procédé permettant d’obtenir de la soie artificielle à partir de la cellulose, afin de répondre à une demande de tissus semblables à la soie mais plus économiques. La première fibre artificielle est née. Viendront ensuite l’acétate de cellulose (soie artificielle également), le triacétate de cellulose (crêpe, fausse fourrure), et enfin la viscose, toujours largement utilisée de nos jours pour sa brillance et sa légèreté. La matière première principale de ces fibres artificielles est la cellulose (issue du bois, du coton, du bambou…)dont on modifie chimiquement la structure afin d’obtenir des fibres aux propriétés spécifiques. Ainsi, le triacétate de cellulose, dont la production n’est plus d’actualité, nécessitait pour sa fabrication du coton et des réactifs de base du laboratoire et de l’industrie. Ses fibres, dotées d’une certaine rigidité, entraient dans la composition de tissus comme le crêpe.
Qu’est-ce que la cellulose ?
Le coton est l’un des végétaux le plus riche en cellulose, avec une teneur de l’ordre de 90%.
La cellulose, qui est le principal constituant des végétaux, est un polymère naturel dont l’indice de polymérisation peut atteindre 105. L’association de centaines de ses molécules linéaires forme une micro-fibrille dont la cohésion est assurée par des interactions intermoléculaires. Ce sont ces micro-fibrilles qui, accolées les unes aux autres, constituent la fibre de cellulose.
II. Le but
La manipulation consiste en la synthèse d’acétate de cellulose à partir de cellulose facile à trouver en tant que constituant