Synthèse
Introduction
La délinquance se mystifie de génération en génération, elle a besoin de se montrer quelque soit la méthode. Victor Hugo en 1862, dans les misérables démontre les débuts du crime des hommes. Le 9 juin 1998, la délinquance d’exclusion impose une redéfinition des missions de l’Etat, Denis Salas nous parle d’une délinquance comme une nouvelle société. Ensuite Alain Bauer avec son article Une pléthore d’orange mécaniques paru dans le Monde le 2 juin 1998 nous décrit les évolutions chiffrées de la délinquance. Et enfin Plantu, en 1983, dans son dessin tiré de C’est la Goulag montre la révolte de la jeunesse face aux adultes. Ce cursus documentaire nous pose la problématique suivante :
Dans quelle mesure les institutions sont-t-elles débordées par l’évolution rapide de la délinquance?
Pour répondre à cette question, il y a la délinquance et ses méthodes qui peuvent, depuis quelques, années montrer une évolution.
Développement
Première partie :
La délinquance est décrite comme une violente révolte des jeunes confrontés aux lois qui nuisent à leur liberté. Elle a commencé avec les enfants livrés à eux même qui ne savaient pas quoi faire, comme le décrit Victor HUGO, ainsi l’enfant est attiré par les vices cachés qui ruinent son honnêteté et sa conscience. D’un siècle à un autre, Denis Salas et Victor Hugo nous parle d’une révolte des enfants face à l’enseignement. Une haine commune qui nait et qui s’amplifie au fur et à mesure des années.
Plantu dessine la révolte de l’enfant contre les adultes. Ces enfants ont besoin d’une reconnaissance, mais elle n’est pas faite. Les adultes sont dans leur vie en laissant leur enfant de côté. Sortie des cours, les enfants rentrent chez eux à pieds, seuls face à un monde où les débordements les attirent.
Dans les mœurs, la délinquance entre comme dans les mœurs, elle devient, comme le dit Alain Bauer, une forme d’expression socialisante. Et pour Denis Salas, les