BAJI Le 2 -10 - 2012
Kenza TES
Synthèse

Dans sa théorie de l’évolution économique, J. Schumpeter à dit : « Le nouveau ne sort pas de l’ancien, mais apparaît à côté de l’ancien, lui fait concurrence jusqu’à le ruiner. »
« Le nouveau », c’est l’innovation, le progrès technique, c’est à dire l’ensemble des innovations qui entretiennent un bouleversement des moyens et méthodes de production, des produits, des marchés, de l’organisation du travail mais aussi des structures de l’économie. Le progrès technique est un des nombreux facteurs, mais pas des moindres, qui contribuent à la croissance, à l’augmentation de la quantité de richesses produites par l’économie. Le progrès technique peut, parallèlement à sa contribution conséquente au processus de croissance, entraîner un phénomène dit de « destruction créatrice », c'est-à-dire le processus de disparition de secteurs d'activité conjointement à la création de nouvelles activités économiques. Nous verrons donc dans cette synthèse, que le progrès technique est à la fois source de croissance économique mais également source de dépression.

La mobilisation conjointe des facteurs capital et travail ne permet pas d'expliquer totalement la croissance économique. La partie non expliquée, c’est la productivité globale des facteurs qui est considérée comme la participation du progrès technique à la production. Le progrès technique contribue grandement à la croissance économique, et recouvre tous les éléments qui, à quantités de facteurs inchangées, permettent d'obtenir un résultat productif plus efficace, une production supérieure, c'est-à-dire d'améliorer la productivité globale des facteurs de production (connaissances scientifiques accrues,