SYSTEME BIOLOGIQUE DE REGULATION
I. Généralités
1. Nécessité des régulations : homéostasie
Tout organisme tel qu’il soit a son maintient en vie qui est conditionné par des conditions physiques et biochimiques précises pour les cellules constitutives.
Le milieu environnant n’assure pas forcément ces conditions là, d’autant plus qu’il peut changer.
Il faut que l’organisme s’affranchisse des défauts du milieu extérieur et qu’il se donne le moyen d’assurer lui-même la stabilité physique et chimique.
En 1865 Claude Bernard est le premier physiologique à parler des milieux intérieurs : «Tous les mécanismes vitaux, quelques vairés qu’ils soient, n’ont toujours qu’un but, celui de maintenir l’unité des conditions de la vie dans un milieu intérieur. »
Cannon a énoncé que la stabilité ne pouvait être obtenue que par l’existence de processus physiologique coordonné. C’est le premier à avoir introduit le terme homéostasie (conditions stables).
L’homéostasie est le maintient de certaines conditions stables, constantes, du milieu intérieur grâce à des réponses régulatrices compensatoires appelés mécanismes homéostatiques.
Pour faire ces mécanismes homéostatiques il y a des systèmes homéostatiques. Ces systèmes homéostatiques sont des systèmes de contrôlent constitué par un ensemble qui fonctionnent pour maintenir une propriété physique ou chimique de l’organisme à un taux relativement constant.
2. Importance quantitative
On va retrouver ces différents systèmes de contrôle à des échelles différentes :
A l’échelle cellulaire on retrouve la régulation de la synthèse des protéines, la régulation des voies métaboliques. [biochimie]
A l’échelle de l’organisme. [physiologie]
A l’échelle de l’écosystème. On retrouve en particulier la reproduction du règne animal.
3. Régulations à l’échelle de l’organisme
Les variables régulées à l’échelle de l’organisme ne sont pas très nombreuses :
La concentration en oxygène et en dioxyde de carbone dans les liquides extracellulaire.
Les