Systeme educatif français
(Chris d’après CNED 2005 et divers)
1) HISTOIRE…
Renaissance : l’enseignement est le fait d’un nombre restreint d’écoles. L’imprimerie (XV) facilite l’alphabétisation.
1682 : J.B. de la SALLE (prêtre) crée les premières écoles pour instruire le peuple et introduit des pratiques pédagogiques. L’instruction s’adresse en priorité aux garçons.
Ancien régime : 21% de la population est alphabétisée avec des disparités : Villes/campagnes Hommes/femmes Nord/sud
L’idée que l’enseignement est une affaire d’État va se développer. Les idées sur l’éducation sont principalement proposées par Jean-Jacques ROUSSEAU (l’Émile 1762) et DIDEROT (Plan d’une un université 1775).
La Révolution affirme que l’instruction est la condition de la liberté et qu’elle permet de réaliser ou de renforcer l’unité nationale.
1792 : CONDORCET a un projet de réforme : scolarisation laïque, obligatoire et gratuite jusqu’à 11 ans pour les filles et 12 ans pour les garçons, et les maîtres s’appelleront « instituteurs ». Mais les aléas politiques font renoncer à ce projet.
1795 : lois DAUNOU : recul de la conception de l’école publique : on renonce à l’école obligatoire et gratuite.
Napoléon 1er : corps enseignant pour le secondaire, création des lycées, des rectorats et du baccalauréat (idée de recrutement d’élites).
1816 : ordonnance : chaque commune doit pourvoir à l’instruction primaire gratuite et les instituteurs doivent avoir un brevet de capacité. Cette ordonnance est peu appliquée.
1825 : premières salles d’asile qui préfigurent les écoles maternelles
1833 : lois GUIZOT : il impose, pour l’application de l’ordonnance de 1816, une école primaire de garçons pour les communes de plus de 500 habitants et pour chaque département, urne école normale de formation puis en…
1835 : création de l’inspection primaire d’État.
1845 : ordonnance qui organise la carrière des inspecteurs.
1850 : lois FALLOUX : il instaure le contrôle de