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|MAP |
|Le matin : 21 - 10 - 2008 |
Le Maroc pourrait être affecté de "manière relativement limitée" par le ralentissement de l'économie mondiale, issu de la crise qui secoue le système financier international et dont l'impact sur l'économie nationale devrait "au maximum réduire le taux de croissance du PIB de moins d'un point de pourcentage en 2009", estime le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri.
Dans un entretien accordé à la MAP, M. Jouahri précise que les dernières prévisions révisées du gouvernement pour l'année 2009, confirmées par le Fonds monétaire international (FMI), montrent que la croissance économique devrait continuer à se situer autour de son potentiel (5 à 6%).
Pour anticiper les évolutions futures, un suivi régulier de l'environnement international est effectué pour cerner convenablement le délai et l'amplitude d'une éventuelle contagion, tout en évaluant son impact potentiel et réagir le cas échéant par les mesures appropriées, souligne-t-il.
Le Maroc bénéficie d'une situation relativement favorable, tel qu'il ressort du rapport de consultation du FMI au titre de l'article IV de mai dernier, affirme-t-il, rappelant que ce rapport confirme que l'économie marocaine dispose d'une vision claire (feuilles de route sectorielles) et que la croissance économique est tirée par la demande intérieure.
Le rapport note également l'existence d'une marge budgétaire permettant d'absorber les chocs potentiels, d'un niveau soutenable de la dette publique et d'une dette privée limitée et note avec satisfaction que la politique monétaire, élaborée et menée par la Bank Al-Maghrib, est crédible, que le régime de change est adéquat et que les réserves de change se situent à un niveau satisfaisant.
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