Système parlementaire
« Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir » Par cette phrase écrite par Montesquieu dans l’esprit des lois il instaure l’idée de séparation des pouvoir qui est le fondement principale du système parlementaire. En effet un régime politique correspond à l’ensemble des règles constitutionnelles, soit à un type d’organisation institutionnelle résultant d’une constitution. Il se détache deux types de régimes politiques : le régime parlementaire et le régime présidentielle.
Définit par une coopération des pouvoirs et une responsabilité du gouvernement devant le parlement, le régime parlementaire est un régime politique où le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif dépendent l'un de l'autre, l'exécutif étant responsable devant le Parlement mais pouvant aussi procéder à sa dissolution.
Apparu au début du XIXe siècle en France, le régime parlementaire s’est instaurer avec la naissance de la monarchie parlementaire anglaise, c'est-à-dire petit à petit, par revendications séparées dans le temps, avec les idées des lumières et la révolution française de 1789. Adopté en France par la charte de 1814, il s’implante à ce moment là comme modèle de référence lors de la monarchie de Juillet (1830-1848). Historiquement, il a ainsi permis le passage de la monarchie à la démocratie en faisant du gouvernement l’organe deconciliation entre le monarque et le Parlement.
La théorie de la séparation des pouvoirs a joué un rôle non négligeable dans la mise en place du régime parlementaire en permettant « la différenciation des organes exécutifs et législatifs ». Dans ce système, il existe donc une véritable collaboration des pouvoirs législatifs et exécutifs car ces derniers sont dotés de moyens d'actions et de pressions réciproques. Ce régime est caractérisé par une séparation dite « souple » des pouvoirs tendant à leur