séance 2 les idées
1. Le travail comme activité servile
Etymologie du mot : latin tripallium, qui renvoie à un instrument de torture
Au MÂ le travail réservé aux esclaves, puis aux classes inférieures de la société
Il faut attendre la Révolution française pour que le travail devienne source de valeur
2. Le travail comme ferment de la lutte des classes
Le travail comme référence à l’organisation sociale : métiers et relations entre les individus.
Mais aussi rapports de force entre les différentes classes sociales.
3. Les brutalités modernes du monde du travail.
Le travail un monde sans pitié pour certains salariés et pour les pays où le droit du travail n’existe pas
Source de maladie, de précarité, de chantage, de harcèlement …
L’évasion du travail lié à la mondialisation (délocalisation) et perte de repères.
Transition
Important n’implique pas obligatoirement une valeur positive
II/ le travail : fondateur d’un nouvel ordre social
1. Le travail dans la société de consommation
Le travail comme moteur indispensable au consumérisme
Et donc une place toujours plus importante
2. Le travail comme élément de caractérisation dans les sociétés modernes
Le travail constitutif de l’être
En être privé condamne à l’exclusion
Le travail n’est plus intégrateur mais sélectif
3. L’irruption du travail dans la sphère privée
Le garder à tout prix quitte à empiéter sur la sphère privée
Corvéable à merci : des outils à disposition en permanence
Le travail omniprésent et la salarié de plus en plus « zélé »
Transition
Un travail si présent est-il encore enrichissant ?
III/ le travail : un lieu d’épanouissement possible ?
1. Le travail : au fondement de l’être (cf. cours histoire première)
Importance non quantitative mais qualitative
Prendre plaisir « à faire », œuvrer
Découvrir d’autres techniques, d’autres manières de faire
2. Le travail comme lieu d’enrichissement personnel et social
Se sentir « utile » aux autres
« exister » dans la société, statut, rôle
«