Sécheresse et australie
Le titre du chapitre II « sécheresse (Australie) » annonce un sujet grave. J’ai été très surprise à la lecture des premières pages du ton léger et de l’emploi d’anecdotes utilisés par l’auteur. Il nous parle des kangourous, de la découverte de l’Australie par le marin James Cook en 1770 et des excuses du gouvernement australien présentées aux aborigènes.
Par la suite, Erik Orsenna aborde le sujet de la sécheresse d’une manière plus sérieuse, ce qui est assez déconcertant. L’Australie est l’un des continents les plus touchés par le réchauffement climatique, Le plus grand réservoir d’eau de Sidney fonctionne à 40% de sa capacité, le débit des rivières principales « Darling » et « Murray », très irrégulier, peut passer de 1 à 4 700. L’écosystème et la biodiversité sont menacés, les feux de forêt se multiplient. Ces éléments sont lourds de conséquence sur l’avenir de l’Australie qui consomme malgré tout beaucoup trop d’eau.
Le peuple australien est présenté comme une population jeune et très américanisée, donc inconsciente et capitaliste. Les Australiens sont les plus gros consommateurs d’eau du monde. Kerry Schott qui gère l’administration publique « Water Sydney » doit fournir 230 litres d’eau par mois à 4,5 millions d’habitants. La population des villes augmente et leur besoin en eau, aussi.
Les Australiens sont égoïstes et ne respectent pas la terre qu’ils ont colonisée. Le lac George a été sacrifié au profit de l’agriculture et sert maintenant aux pâturages. Les traces de peuplement datant de 100 000 ans y ont