Ségrégations et intégrations en amérique du nord (etats-unis, canada)
En 1896, la Cour Suprême des EU autorise à mettre en œuvre, par la loi, des politiques de ségrégation raciale légales. Cette ségrégation légale est supprimée dans tous les domaines avec le « Civil Right Act » de 1964 (pst Lyndon Johnson) qui rend illégale toute forme de discrimination raciale, même si cette discrimination ne disparait pas en pratique, car elle reste bien ancrée dans les meurs. En général, la ségrégation est l’action de séparer des éléments d’un tout, d’un ensemble, de les mettre à part. Dans champs des sciences sociales, cela désigne tout phénomène évolutif ou tout état de séparation de groupes ethniques ou sociaux, à l’échelle infra-urbaine, urbaine, régionale ou nationale. On a donc différentes formes de discriminations fondées sur des critères comme l’origine ethnique, couleur de la peau, âge, sexe, niveau de fortune, mœurs, religions… La ségrégation raciale aux EU apparait comme une séparation organisée, de droit ou de fait, entre des groupes différenciés par couleur peau (notamment noirs et blancs), à l’intérieur d’un même pays. La séparation peut être physique et donc influencer l’organisation de l’espace, répercutions sur les aménagements humains, de l’échelle infra-urbaine à l’échelle nationale, voire supranationale. D’où l’apparition de phénomènes de fragmentations à toutes les échelles, qui rentre en contradiction avec la définition des EU comme « melting pot », ce qui revient à parler d’une construction NA par l’intégration. De fait, la présence des différentes échelles et enjeux introduit l’idée d’une pluralité de ségrégations et d’intégrations. D’où l’idée que les différentes formes de ségrégations entraine, par un phénomène de morcellement, une forme de déconstruction territoriale. La notion d’intégration désigne le fait d’entrer dans un tout, dans un groupe, pays… En sociologie, c’est un processus ethnologique, distinct de l’assimilation (disparition de toute spécificité culturelle), qui permet