Séparation des pouvoirs et démocratie

Introduction :
« Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir » a dit Montesquieu dans son ouvrage L’Esprit des lois. Idée de puissance et pouvoirs trop forts contenus en une seule personne: le Roi.
Théorie : idée, pensée que l’on a mais non totalement vérifiée ni confirmée.
Séparation : écartement, dislocation d’éléments pour éviter une trop importante concentration de ces éléments.
Pouvoirs : force, privilège.
Ce sujet se limite à la séparation des trois pouvoirs politiques qui sont l’exécutif, le législatif et le judiciaire et à la forme politique de la démocratie. La séparation des pouvoirs, principe préconisant que les trois Grandes fonctions de l'Etat soient chacune exercée par un organe ou une instance différente, est donc primordiale pour Montesquieu. Il doit donc y avoir séparation des trois pouvoirs: l'exécutif, exercé par des assemblées représentatives qui édictent les lois, le législatif, exercé par le gouvernement et enfin le judiciaire, régit par les juridictions ayant pour but de veiller à l'application de la loi ainsi qu'à régler les litiges. Cette séparation des pouvoirs se trouve au cœur d'un nombre important de régimes démocratiques actuels, c'est-à-dire de régimes politiques dans lesquels le pouvoir est détenu/contrôlé par le peuple sans qu'il n'y ai de distinctions dues à la richesse, à la naissance.
La question de cette étude sera de voir comment les trois pouvoirs sont utilisés, séparés en différentes institutions et comment garantissent-ils la Démocratie? On en vient donc à se poser la question: "La séparation des pouvoirs, fondement de la démocratie?".
La séparation des pouvoirs est donc un atout pour les régimes démocratiques (I).
Cependant, cette séparation des pouvoirs est également un frein au maintien de ce régime (II).

I. La séparation des pouvoirs, une garantie contre les régimes anti-démocratiques

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