Séparation des pouvoirs et indépendance des organes
Nous entendons chaque jours parler du pouvoir législatif, exécutif et judiciaire. Mais la distinction entre ces trois pouvoirs n'a évidement pas toujours existé.
Le mot « pouvoir » est associé à la puissance, à la capacité, faculté de faire quelque chose. Il peut également avoir le sens d'autorité, comme les pouvoirs publics, et donc avoir pour synonyme le mot souveraineté lorsque nous parlons d'autorité suprême. Cela veut donc dire qu'une personne détenant ce « pouvoir » possède une certaine influence qu'elle peut exercer sur quelqu'un.
Le régime politique dans lequel nous vivons, démocratie représentative, consiste à désigner, par une élection, celui qui décidera ce qu'il estime être le mieux pour la nation. De ce fait, la ou les personnes désignées par la nation pour les représenter possède un pouvoir sur elle, et pourraient, à des fins personnelles le détourner au point que ses décisions ne correspondent plus aux décisions les plus favorable à la nation que les avait élu. C'est pour cela qu'une théorie appelée « théorie de la séparation des pouvoirs » apparaît, courant dix septième siècle, permettant de contourner les risques que l'autorité légitime ne se transforme en autorité tyrannique et oppressive.
Cette théorie, élaborée par Locke et Montesquieu, respectivement aux travers de l'Essay on civil goverment et de l'Esprit des lois, consiste à distribuer ou répartir des fonctions de l’État entre plusieurs autorités.
Ces autorités, partie de l'appareil étatique, remplissent donc une fonction particulière et portent le nom d'organe.
Cette séparation des pouvoirs par la création d'organes à pour but de limiter d'éventuelles décisions arbitraires et empêcher de potentiels abus liés à l’exercice de missions souveraines. En cela, elle garantirait aux citoyens leurs libertés.
Si la séparation des pouvoirs est devenue l’un des principes fondamentaux des régimes démocratiques modernes et de l’État de