Séparation des pouvoirs
« La séparation des pouvoirs dans le régime présidentiel américain »
La séparation des pouvoirs est une notion qui remonte au XVIIIème siècle, siècle des Lumières qui laisse une empreinte indélébile dans les sociétés contemporaines. Au cœur des théories de grands penseurs et philosophes de cette époque comme Montesquieu, Locke, Rousseau ou Sieyès, cette idée novatrice pour son époque luttait contre le fléau de l’absolutisme où tous les pouvoirs étaient concentrés entre les mains d’une seule et même minorité voire d’une seule et même personne. On cherche alors à attribuer le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif ainsi que le pouvoir judiciaire à des organes distincts et séparés pour établir une vraie démocratie et un équilibre politique entre ces organes afin d’organiser la vie de la société et assurer un respect total des Droits et libertés fondamentales conformément à la Constitution adoptée en 1787.
On retrouve dans l’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et des Citoyens l’idée qu’aucune Constitution ne peut existée si « la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée ». La séparation des pouvoirs occupe donc une place prépondérante dans les constitutions des sociétés actuelles, où elle a des caractéristiques différentes selon les régimes adoptés dans les différents Etats. De plus, chaque démocratie détient la majeure partie de sa légitimité grâce à cette séparation.
On retrouve une typologie à trois branches pour évoquer la séparation des pouvoirs : le régime d’assemblée pratiqué par la confédération Suisse, le régime parlementaire appliqué par la Grande-Bretagne et le régime présidentiel que l’on peut retrouver aux Etats-Unis d’Amérique.
Le sujet proposé ici nous amène à étudier la séparation des pouvoirs au sein du régime présidentiel des Etats-Unis d’Amérique où celle-ci possède des caractéristiques différentes des deux autres régimes cités précédemment. Cette séparation,