Ta merela pute
I/ Dionysos
La comédie grecque est née en l’honneur de Dionysos, dieu du vin et des arts, dont les principaux festivals sont : * les Dionysies rustiques : célébrés pendant le mois de Poséidéôn (décembre) * les Lénées : célébrés pendant le mois de Gamélion (janvier à février) * les Anthestéries : célébrés pendant le mois d’Anthestérion (de février à mars) * les grandes Dionysies : pendant le mois d’Elaphébolion (célébrés de mars à avril).
Ces festivals célébraient toutes les aventures du dieu Dionysos dans un chœur. Les membres de ce chœur étaient appelés les choreutes.
II- Aristophane
Il débuta jeune au théâtre, se fit connaître par deux pièces aujourd'hui perdues : les Détaliens ou les Banqueteurs (427) et les Babyloniens (426). Il écrivit de nombreuses comédies, dont la plupart ne nous sont connues que par des fragments. Onze nous sont parvenues : les Acharniens (425) et la Paix (421), où l'auteur intervient franchement dans la politique et combat le parti de la guerre ; les Cavaliers (424), où il attaque ouvertement Cléon, le tout puissant démagogue ; les Nuées (423) où il raille Socrate ; les Guêpes (422), où il tourne en ridicule l'organisation des tribunaux athéniens et les manies des juges ; les Oiseaux (414), où il s'en prend aux utopies politiques et sociales, comme plus tard dans Lysistrata (411) et dans l'Assemblée des femmes (392) ; les Thesmophories (411), et les Grenouilles (405), satires littéraires dirigés contre Euripide. Cependant, la hardiesse des poètes comiques, le retour au pouvoir du parti aristocratique, et les malheurs d'Athènes, avaient amené une réaction contre la liberté du théâtre. Cette réaction s'était dessinée déjà vers (412) et sous les Trente: elle aboutit vers (388), semble-t-il, à une loi qui interdisait formellement les attaques contre les