Tableau de la france d'ancien régime: chronique d'une crise monarchique.
La politique monarchique est fondée sur la souveraineté de droits divins fondés eux même dans les évangiles (toute puissance vient de Dieu, ou encore Dieu est le souverain des rois de la Terre). La souveraineté est absolue, indivisible, incommunicable et suprême. Tous ces caractères, on va les retrouver par la suite pour caractériser la souveraineté nationale. Le roi tire sa force et son autorité de Dieu et il n’est que le dépositaire de l’autorité divine. Entre ses mains, il possède l’ensemble des pouvoirs, il a le pouvoir exécutif et peut donc représenter ses sujets qui entretiennent avec lui une relation directe. Les sujets sont sur le sol monarchique. Le droit du sang n’est pas exclu puisque dès la fin du 16ème siècle, on a estimé que tout français ayant quitté la sol monarchique resté attaché au roi par le sang. Le roi peut intervenir dans la justice : « Le roi est fontaine de toute justice ». Il doit déléguer à travers une administration. Au niveau des principes, il existe une mixité entre la volonté de mettre en place une centralisation des pouvoirs. De fait, il existe une décentralisation administrative. Cette décentralisation n’est pas forcément profitable aux sujets car les représentants locaux vont se comporter comme des petits chefs.
A l’échelon central il existe un conseil du roi qui est là pour gouverner, gérer les décisions royales transmit aux provinces par les intendants pour le civil. Pour le niveau municipal il y avait des corps municipaux soumis à la tutelle de l’intendant.
Pour la justice, il existe un conseil du roi, une curia regis, qui possède la justice retenu qui démontre que le roi a le pouvoir judiciaire. La curia regis va être décomposée en plusieurs parlements au nombre de 13. Ces parlements, cours de justice, vont avoir une justice déléguée qui est accordé a des parlementaires (juges) qui en principe ont