Tableaux de bord logistiques
Le contexte général
La notion de tableau de bord d’entreprise est apparue aux états unis en 1948. Elle désignait l’élaboration et la mise en circulation d’une masse de documents.
Ce n’est que dans le passé récent, que certaines firmes ont crée un système de saisie, de traitement et de diffusion interne d’informations quantitatives, correspondant réellement à la notion de TB.
Le terme même de TB fait parti de l’un qui a subi, au cours des son existence, les avatars les plus nombreux. La raison en est simple : si le TB peut se définir par ses objectifs, sa dénomination apparaît comme source d’ambiguïté. Un TB est normalement destiné au seul conducteur qui bénéficie de ses instruments). A l’opposé, dans une firme, tout le monde doit en bénéficier car la centralisation d’un tel moyen peut constituer une source essentielle de l’échec de sa mise en place.
Un TB est considéré comme un flux informationnel nécessaire à tout système décentralisé de gestion prévisionnelle.
✓ Flux : le TB n’est pas un document statique, mais un flux informationnel, hiérarchique ou latéral, circulant entre les services.
✓ Une gestion prévisionnelle : l’installation d’un TB suppose l’existence d’un système lui permettant de s’assigner des objectifs précis à CMLT. Le TB permet de contrôler la bonne réalisation des prévisions ou au contraire mettre en clair les points pour lesquels la firme n’a pas atteint les objectifs escomptés. Dans ce cas, la cause des écarts doit être mise en évidence, afin que des actions correctrices puissent être entamés.
✓ Système décentralisé : dans un tel schéma d’organisation, chaque centre de décision est amené à évaluer ses propres prévisions dans le cadre général des objectifs de la firme et il s’engage à les réaliser. Ainsi, lorsque l’entreprise constate un écart dans sa trajectoire, elle doit être en mesure de déceler quel est le service qui en est la cause. Le TB est précisément le système