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Sigismond[->0] s'assura ensuite du succès du futur concile[->1]. Devant la résistance de Jean XXIII[->2] et de ses partisans italiens, il modifia le mode de scrutin. Le vote par nation remplaça le vote par tête, ne laissant à l'Italie[->3] qu'une seule voix. Comprenant son échec, Jean XXIII[->4] s'enfuit le 20[->5] mars[->6] 1415[->7]. Les Pères conciliaires adoptèrent le 6 avril[->8] le décret Hæc sancta, affirmant la supériorité du concile sur le pape. Jean XXIII[->9] fut arrêté et déposé. Grégoire XII[->10], après avoir reconvoqué le concile[->11] par la voix de son légat[->12], démissionna par procurateur le 4[->13] juillet[->14] 1415[->15] au sein du concile[->16]. Sigismond[->17] fit avancer ses troupes en Espagne[->18] et au Portugal[->19], écrasant les partisans de Benoît XIII[->20].
Lors de ce concile[->21] eut aussi lieu le procès de Jan Hus[->22] pour hérésie[->23].
Avant de procéder à une nouvelle élection, les Pères conciliaires s'assurèrent de leur indépendance en votant le 30[->24] octobre[->25] 1417[->26] le décret Frequens. Celui-ci disposait que le concile se réunirait de nouveau en 1423[->27], puis en 1430[->28], puis tous les dix ans à compter de cette date. Dès lors, le concile n'était plus soumis au bon vouloir du pape. Ceci fait, le concile élut le 11 novembre[->29], jour de la saint Martin[->30], le Romain Oddone Colonna, qui prit le nom de Martin V[->31]. Celui-ci, rejetant les appels de la France à gagner Avignon[->32], et ceux de l'Empereur à choisir une ville d'Empire, choisit de partir pour Rome[->33], où il entra le 16[->34] mai[->35] 1418[->36]. Le concile prit alors fin.
Postérité [modifier[->37]]
Le concile de Constance, par son décret Frequens[->38], prévoit la tenue périodique d'un concile. Il sera donc à l'origine du concile de Bâle[->39] (1431[->40] - 1449[->41]) qui soutiendra le conciliarisme[->42].
Voir aussi [modifier[->43]]
Articles connexes [modifier[->44]] • Grand Schisme d'Occident[->45] • Concile de