Tarte
Moyen-âge[modifier]
À l'époque mérovingienne, le village de Tarn fut érigé en paroisse, l'église étant dédiée à un compagnon de saint Martial, saint Alpinien, toujours vénéré lors des Ostensions, représenté avec un marteau grâce auquel il aurait fait jaillir une source.
En 982, un « castrum de Axa » est attesté sur l'éperon rocheux dominant la confluence de l'Aixette et de la Vienne. Le fief relevait de l'abbaye de Solignac, située à 13 km à l'est, mais avant le XIIIe siècle, le site devint une dépendance des vicomtes de Limoges. À cette même époque, un pont traversant la Vienne et un autre, l'Aixette (pont de Malassert) sont construits par les vicomtes de Limoges sous les murailles du château-fort érigé au confluent des deux rivières. Ils remplacèrent respectivement le « pont vielh » gallo-romain héritier de l'antique gué de Vienne et, sur l'Aixette, un autre point de franchissement sur le Chemin de Bourganeuf entre Atlantique et Auvergne. C'est ainsi qu'Aixe prit la place de Tarn qui ne fit que décliner.
Autour du château se développa d'abord un Bourg-Neuf puis la nouvelle cité s'étendit sur le plateau d'en face surplombant l'Aixette. La ville devint murée, percée de trois portes sur le chemin entre Limousin et Guyenne mais aussi placée sur la Via Lemovicensis vers Saint-Jacques-de-Compostelle, avec maladreries et relais pour pèlerins. Le château et la ville d'Aixe furent souvent l'enjeu de luttes féodales à l'occasion de guerres de succession vicomtines, de la Guerre de Cent ans mais aussi des Guerres de