Tartuffe acte ii scène 2
Dans un premier temps le rythme est vif et rapide et Dorine fait semblant de ne pas croire Orgon "Que vous-même, Monsieur, je ne vous en crois point" (Vers 464), "Vous nous contez une plaisante histoire" (Vers 466) puis peu à peu on s'avance vers une seconde partie où elle se montre plus posée, plus raisonable jusqu'à la tirade (long monologue) (Vers 495 à 517) dans laquelle Dorine tente de persuader Orgon, elle s'autorise l'impératif (Vers 506) des interrogations oratoires (Vers 504) et use même du verbe devoir alors qu'elle s'adresse à son maître. Dorine commence doucement puis par la suite accélère, devient plus vive, et exclamative "hé bien! On vous croit donc, et c'est tant pis pour vous" (Vers 472). Elle cherche a faire réagir Orgon, mais il s'énerve. Elle tente alors de le calmer en argumentant, elle utilise des termes tels que "parlons sans nous fâcher" (Vers 478), puis à nouveau le provoque avec "vous soyez assez fou" (Vers 475), "Vous moquez-vous des gens?" (Vers 479), "un gendre gueux" (Vers 483), ce qui a pour résultat la colère d'Orgon qui veut faire l'éloge de Tartuffe; il commence par ces termes "taisez-vous" (Vers 484). Nous assistons à une sorte de jeu où Dorine progressivement se fait de plus en plus directe et vive avant de revenir à un dialogue