Tartuffe
1°L
DEVOIR TYPE BAC : THEATRE ET REPRESENTATION
Commentaire de Tartuffe
Durant les années du règne de Louis 14, la censure est très forte. Jean-Baptiste Poquelin dit Molière est un dramaturge auteur de comédies et illumine alors la cour de ce roi par ces comédies. Ce dernier en signe d'amitié acceptera même d’être le parrain de son premier enfant.
Tartuffe fut représentée pour la première fois au château de Versailles le 12 mai 1664 mais bien qu'ayant plut au roi, elle fut censurée et interdite sous la pression des dévots qui accusaient Molière de donner une mauvaise image de la dévotion et des croyants. Elle fut plusieurs fois réécrite et acceptée d’être jouer en 1669.
Dans cette scène, Tartuffe, le faux dévot essaye à nouveau de séduire Elmire qui elle même a caché son mari sous la table afin qu'il voit le vrai visage du croyant. Ce qui rend la scène comique et que régulièrement, Elmire tousse afin d'avertir son mari que Tartuffe va trop loin dans ses avances. Nous allons d'abord observer de quelle façon le « Faux » dévot s’appuie du ciel afin de mieux séduire Elmire mais aussi les réactions de cette dernière ainsi que les manipulations de langues tournées en excuses pour ne pas faire prendre son mari complice.
Tout au long de la scène, Tartuffe, notre faux dévot s’appuie sur la religion pour mieux séduire la belle Elmire. On retrouve d’ailleurs beaucoup de mots du langage religieux tel que « ciel » qui revient plusieurs fois, représentant ici les croyances du dévot mais aussi du sacrifice qu'il fait a Elmire. Par ce mot, il explique qu'il serait près à trahir le « ciel » pour elle et on le retrouve dans la ligne 33 « Ce n'est pas pécher que pécher en silence ». « pureté » (Ligne 17), « scrupules » (ligne 10), « mal » qui revient 3 fois ou bien « pécher » que l'on trouve 2 fois font aussi parti du langage religieux et prouve qu'Elmire n'a rien à craindre avec lui, car étant dévot, il a le ciel avec lui. Mais toute cette