C’est à la fin du XXème siècle que Taylor, un ingénieur américain, définit les principes de l’organisation scientifique du travail sous l’influence des écrits de Smith consacrés à la division du travail. L’objectif de Taylor est alors de trouver la « one best way » et de cela découle une parcellisation des tâches et une séparation entre le travail de conception et le travail d’exécution. Début du XXème siècle Taylor prolonge le fordisme en inventant le travail à la chaine et en augmentant les salaires pour aboutir à une consommation et donc une production de masse. Cependant cette organisation du travail a commencé à évolué durant les années 1960. Peut-on alors en déduire que ces évolutions représentent l’effondrement du taylorisme et du fordisme ? Pour répondre à ce problème nous allons dans un premier temps montrer que les nouvelles formes d’organisation du travail se présentent comme étant post-tayloristes c'est-à-dire comme une révolution dans l’organisation de la production. Cependant, dans une seconde partie, nous mettrons en évidence le fait que le travail « taylorisé », et ses contraintes, est toujours ancré dans notre société plus qualifiée alors de néo-tayloriste. A partir des années 1960 et surtout aux états unis se développent, dans beaucoup d’usines, des mouvements de contestation face à une organisation du travail peu valorisante pour les ouvriers. En effet les tâches qui leur étaient alors proposées apparaissaient déqualifiantes, répétitive, pénibles et même génératrices de fatigue nerveuse. Ce qui aboutit à de nombreux retards, des malfaçons, des journées d’absence, du turnover en résumé à une révolte accrue des ouvriers spécialisés. De plus les produits proposés à cette époque étaient fabriqués de manière standardisée. Cependant la diversification de la demande va remettre en cause la production et la consommation de masse en effet « on est loin de la Ford T noire ». Ensuite le développement de la mondialisation et de la concurrence vont «