Jusqu’à la fin du XIX siècle, le système qui prévalait était l’artisanat. C’est un travail manuel sans aide mécanisée. L’artisan suit aussi un modèle de production traditionnel. Ce système traditionnel va devenir obsolète et inadapté pour plusieurs raisons.
D’une part, apparait de nouveaux besoins du fait du progrès technique et de la hausse de l’éducation de la population. Ainsi, à cette époque, nos sociétés traversent une période «d’économie de la rareté » signifiant que la demande est supérieure à l’offre. C’est pour cela que l’artisanat va peu à peu devenir désuet. En effet, ce système d’organisation va être incapable d’assurer le niveau de production nécessaire.
D’autre part, au sortir de la guerre, les infrastructures, les exploitations, les usines sont en ruine. Les économies doivent se reconstruire, les industries à reconvertir dû fait de pénurie. Le modèle devient inadapté face à la forte demande.
Par conséquent, la période est propice à l’arrivée d’un nouveau modèle d’organisation, notamment aux Etats Unis: la production de masse. Ce système va répondre à une vaste demande tout en rationalisant le système productif afin d’avoir une complète maîtrise de ses coûts (économie d’échelle, standardisation, maitrise des coûts fixes, variable).
L’instauration de ce système productif moderne permettra de dégager des gains de productivité conséquents et le développement de la consommation de masse.
C’est aux Etats Unis que ce système est théorisé par un ingénieur : Taylor pose les principes de son Organisation Scientifique du Travail,