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844 mots 4 pages
Georges Palante, Le Bovarysme, une moderne philosophie de l’illusion, Éditions Payot et Rivages, « Petite Bibliothèque », 2008, 144 p.
Le Bovarysme, une moderne philosophie de l’illusion, tel est le titre d’une chronique du Mercure de France que le philosophe Georges Palante consacrait en 1903 à l’essai sur le bovarysme signé par son confrère Jules de Gaultier et paru un an auparavant. C’est sous ce même titre que les éditions Payot proposent, dans la collection « Rivages Poche / Petite Bibliothèque », la réédition du texte de Georges Palante, assortie d’un des chapitres du Bovarysme [1902] de Jules de Gaultier, « Pathologie du bovarysme », et suivie d’une postface de Dominique Depenne.
Particulièrement élogieuse, la critique de Palante avait alors grandement contribué à faire connaître l’oeuvre de Jules de Gaultier, philosophe encore méconnu des milieux intellectuels de l’époque. Elle permettait notamment de saisir l’essence de cette pensée en mettant au jour le « système illusionniste » sur lequel se fonde la notion de bovarysme et en synthétisant une philosophie « qui saisit dans les cercles successifs de ses généralisations des espaces de réalité de plus en plus vastes ». En effet, contrairement à ce que l’on pourrait croire, la philosophie du bovarysme selon Jules de Gaultier embrasse bien plus que le simple fait de psychologie courante dont le roman de Flaubert a pu lui fournir l’exemple et dont la formule « la capacité qu’a l’homme de se concevoir autre qu’il n’est », désormais canonique, témoigne. Aussi, le choix éditorial d’avoir sélectionné, parmi d’autres, le chapitre « Pathologie du bovarysme » – qui se trouve être l’unique exemple de psychologie appliquée à l’oeuvre de Flaubert de tout l’essai – permettra certes de relire un texte assez souvent cité dans les études flaubertiennes mais ne saura en aucun cas rendre compte de la diversité et de l’ampleur du système philosophique qui l’implique. C’est d’ailleurs pourquoi la mise en regard des deux

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