Tchak ma ye loz

1167 mots 5 pages
L’Illusion comique
De Corneille

L’œuvre à l’examen oral
Par Alain Migé

Petits Classiques Larousse

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L’Illusion comique de Corneille

PREMIÈRE QUESTION : L’ÊTRE ET LE PARAÎTRE Le titre même de L’illusion comique suggère un jeu sur les apparences.

I. Le paraître contre l’être - omniprésence du mensonge, donc de la fiction, du paraître : • Clindor cache sa véritable identité à Matamore. • Lise ment au geôlier en faisant sembler de l’aimer. • Matamore est enfermé dans ses fantasmes. - dans la notion même de personnages : • Clindor, Matamore, Lise et Isabelle sont des « spectres », c’est-à-dire des apparences. - dans la structure même du théâtre dans le théâtre : • Pridamant prend la fiction théâtrale pour le réel : Cf. v. 1781 : « J’ai pris sa mort pour vraie, et ce n’était que feinte. »

II. La coïncidence de l’être et du paraître • Chez Isabelle, qui est spontanée et directe : Cf. v. 358 : « Je ne déguise rien de ce que j’ai dans l’âme ». (Voir l’analyse du personnage dans le « Petit Classique Larousse ».) • Chez Pridamant, dont le désespoir paternel est réel.

III. Le paraître pour parvenir à l’être C’est essentiellement le cas de Clindor qui trouve dans le métier de comédien un épanouissement de sa personnalité. (Voir l’analyse du personnage de Clindor dans le « Petit Classique Larousse ».)

Petits Classiques Larousse

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L’Illusion comique de Corneille

DEUXIÈME QUESTION : LA FANTAISIE VERBALE Définition du mot « fantaisie » : - au sens premier et ancien, est « fantaisie » toute chimère, toute imagination. - dans un sens second, est « fantaisie » tout ce qui relève de la jonglerie verbale. - dans un dernier sens, est « fantaisie » ce qui léger, comique. I. Un univers fantaisiste • un univers imaginaire : cf. la présence de « spectres ». • un univers fictif : cf. le théâtre dans le théâtre. • le faux héroïsme de Matamore. II. Une jonglerie verbale • Matamore est un être qui se paie de mots et qui ne vit que dans les mots. •

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