TD écoute active
Quelques préalables L’écoute suppose une « présence » centrée sur…L’écoute Cela suppose un temps d’attention libéré (on ne peut écouter attentivement et faire un acte en même temps. EX : pansement complexe) : de l’action, de l’observation visuelle, du jugement à priori. L’écoute est différente de l’ouïe qui est l’exercice d’un sens (bruit parasite), L’ouïe est passive, l’écoute est active, L’écoute suppose une attention portée sur : un autre que soi même, sa voix (intonation), ses mots (choix des mots qui n’est jamais anodin), le contexte de la situation (préoccupation du patient ? adapter son écoute : on ne peut pas conduire un entretien d’écoute dans un lieu ou il y a du monde….) Écouter est un acte de communication et de relation, Écouter suppose que l’on est deux…en présence, « J’écoute celui qui m’écoute, vraiment ! » L’écoute suppose une réciprocité, L’écoute ne s’installe que sur la confiance.
Comment écouter ? Dans le silence… (de nos propres pensées), Dans la disponibilité à l’autre, à ce qui lui advient aujourd’hui. (Je n’attends rien de précis, je suis ouvert à ce qui peut apparaitre), Dans l’écoute du corps (de l’autre, du sien), Dans l’écoute des affects (de l’autre, des miens), c'est-à-dire repérer l’état émotionnel dans lequel se trouve la patient (joie, tristesse, dégout, colère, peur ou indifférence), Dans l’absence de désir de persuader ou de convaincre, Dans la liberté à l’égard de l’autre, Il est très difficile d’écouter l’autre sans l’interrompre… (en général pas plus de trois minutes), Il est difficile d’écouter l’autre sans l’approuver, évaluer son discours, juger, contre-argumenter, compléter, manifester nos émotions, notre compassion, notre compréhension… Bref, il n’est pas facile d’oublier notre présence subjective en présence du patient.
Les principaux obstacles à l’écoute
L’affectivité (trop ou pas assez), Les émotions (du patient, les miennes), La compassion