Technique bancaire
TECHNIQUES BANCAIRES
DU MARCHE
DES PARTICULIERS
QUESTION 1
a) Degré de risque du compte-titres détenu par Mr TRICHET :
Son compte titre est composé à 45% d’actifs obligataires et de 55% d’actions en direct et OPCVM actions. A ce titre, le portefeuille est diversifié, avec un risque que l’on peut qualifier de moyen. Absence de monétaire.
Concernant les obligations détenues en direct, il s’agit d’obligations d’état français (risque de non remboursement à maturité extrêmement faible) et d’obligations EDF (signature de qualité). Pas de problème de liquidités sur ces titres couramment négociés sur les marchés. Par conséquent, subsistent principalement le risque de taux si vente avant l’échéance. En résumé, le risque est très faible sur ces deux lignes.
Concernant les actions : trois titres détenus en direct, avec donc de la volatilité, risque en capital. Une moins value peut être enregistrée. Actions de secteurs différents (banque, agroalimentaire et automobile). La valorisation est susceptible d’évoluer chaque jour au gré des aléas du marché boursier. La ligne OPCVM actions monde est de valorisation négligeable au regard du portefeuille, risque action présent, volatilité moindre.
b) Risque de liquidité
En règle générale, les actions cotées ne présentent pas de risque de liquidité, le marché offrant la possibilité de négocier les titres en organisant le regroupement et la confrontation des acheteurs et vendeurs de titres.
Typiquement, l’illiquidité d’un marché se manifeste sous forme d’importants coûts de transaction, un faible nombre de transactions durant la séance ou encore une fourchette de prix élevée. Certains marchés néanmoins ne présentent pas un niveau de liquidité acceptable durant toute la séance ; sur les marchés actions français, cela peut concerner les titres côtés sur le compartiment C, Alternext et le marché libre sur lequel il n’y a pas ou peu de contreparties sur certaines valeurs.