TECHNIQUE DES ASSURANCES
Mr. BENALI
Introduction Générale
Assurance, police, sinistre, prime, des termes évoqués tout le temps, partout et par tout le monde.
Personne ne peut s’en passer. Actes d’achat, accidents de la circulation, du travail, vols, pertes, incendies, tout y passe. Notre vie quotidienne est devenue synonyme d’assurance
Incompréhensible pour certains, complexes pour d’autres, l’assurance est devenue un élément vital dont le commun des mortels ne peut plus se passer.
Elle est présentée à tous les niveaux de notre vie, depuis la naissance jusqu’au décès de la personne « assurée ». Imaginez l’inverse : une vie sans assurance. Qu’adviendra-t-il de celui qui serait victime d’un accident ou d’une catastrophe quelconque susceptible de le rendre invalide, sans capacité physique aucune ?
Inventée par les Européens dans la foulée de la révolution industrielle qui a fait le bonheur économique de l’Europe, l’assurance a fait le tour du monde pour devenir en quelques années une industrie financière aux multiples acteurs.
Bien que l’assurance ait existé au Maroc depuis la période coloniale, elle ne s’est réellement développée qu’après l’indépendance, avec les chantiers économiques ouverts à l’époque et les projets d’infrastructure lancés par l’État.
La complexité de la relation assureur-assuré jette parfois un discrédit sur le vrai rôle des assurances au Maroc. Les compagnies passent pour être des brasseurs insatiables de fonds, peu soucieux d’accompagner le client dans sa démarche de remboursement en cas de problèmes en aval.
Souvent livré à lui-même, le client contribue à enrichir certaines compagnies sous le poids de contraintes juridiques et vitales difficiles à ignorer dans un contexte de plus en plus «influent».
Toutefois, une chose est sûre : la consommation de l’assurance au Maroc reste faible. Son développement est conditionné par la production d’une législation forte et l’instauration d’un système fiscal incitatif.