Tectonique des plaques
De la dérive des continents à la tectonique des plaques :
Au début du siècle, un météorologiste allemand, Alfred Wegener, fut interpellé par la similitude dans le tracé des côtes de part et d’autre de l’Atlantique, observation qui avait intrigué d’autres psersonnes avant lui. Il formula une hypothèse sur le déplacement des continents. Il conçut l’idée qu’autrefois les continents n’avaient été qu’un seul et même bloc ou supercontinent qu’il nomma « la Pangée ».
La Pangée se serait fractionnée (dès le début de l’ère secondaire, il y a 230 millions d’années) peu à peu en deux grands continents :
- Le Gondwana : continents du sud :Afrique, Madagascar, Australie, Amérique du Sud, Antarctique, Inde (sous-continent qui a traversé l’océan indien) ;
- Laurasia : continents du nord : Amérique du Nord, Eurasie.
Ces deux grands blocs se seraient disloqués entre sous-blocs et auraient dérivé pour donner les continents actuels.
Wegener avançait des « preuves » pour appuyer sa théorie. Il serait plus juste de dire qu’il apportait des faits d’observation qui pouvaient être expliqués par une dérive des continents.
Les preuves de la théorie de Wegener :
- les arguments géographiques : la complémentarité apparente des côtes africaines et sud américaine, maintenant séparées par l’océan Atlantique, suggère un bloc unis autrefois ;
- les arguments géologiques : certaines structures géologiques, comme les chaînes de montagnes, se raccordent d’un bloc à l’autre, si on les replace dans leur position initiale ;
- les arguments paléontologiques : la découverte de fossiles d’animaux ayant vécu en domaine continental se retrouvent aujourd’hui dans des zones très éloignées, séparées par de vastes océans. Leur existence semble prouver qu’à une époque lointaine, ces zones étaient contiguës,
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