Temps Machine François BON
Commentaire de texte
François Bon nous présente dans Temps Machine, roman publié en 1993 l'hostilité et le travail invivable des ouvriers du bâtiment au XXème siècle.
Son père étant mécanicien, François Bon faisait des études d'ingénieur et travaille pendant plusieurs années dans l'industrie en France. Il se spécialise en soudure par faisceau d'électrons, ce qui crée un rapport entre son parcours professionnel et son œuvre.
Nous allons nous demander quels sont les éléments qui permettent d'indiquer que Temps Machine est un roman réaliste ?
Dans un premier temps nous évoquerons l'hostilité de ce monde industriel, que ce soit dans les indications de lieu, de matière, d'outils utilisés ou de taille.
Ensuite, nous nous attarderons sur le fait que ce monde est invivable aussi bien par le poids des outils que par la chaleur.
Enfin dans une troisième partie nous serons amenés à faire le lien entre l'hostilité de ce lieu, et l'Enfer.
Dans cette œuvre, les ouvriers travaillent dans des conditions extrêmes.
« des échelles de fer » l.1 ; « la tôle » l.2 ; « rouille » l.5.
Ces éléments montrent que c'est un lieu inhumain, très métallique qui rappel l'Enfer, ce qui rend compte aux lecteur du courage dont font preuve les ouvriers.
« cuve » l.3 ; « meuleuse » l.4 ; « baladeuse » l.5.
Ce sont des outils très dangereux, mais également modernes qui fait comprendre aux lecteurs que nous sommes à la fin du XXème siècle. Ce sont donc des éléments qui s'encre dans le réalisme.
« à quinze mètres du sol » l.1 ; « douze mètres de long » l.3.
Les ouvriers travaillent en hauteur et la taille de la cuve principale qui est excessivement grande nous fait penser à l’extra mesure et au travaille sans fin.
Encore une fois, les lecteurs restent sans voix face à l'audace de ces hommes.
« spongieux » l.5.
C'est une matière désagréable qui rend le travail des ouvriers plus difficile.
Les lecteurs s'étonnent et